Les Voyages de Takaya
Des voyages sensoriels guidés pour
se relier à soi, à la Nature, au vivant.
Les Voyages de Takaya souhaitent créer au travers de ces différentes expériences une bulle dans laquelle chacun viendra trouver ce dont il a besoin, dans un cadre bienveillant, sans jugement.
Origines de Takaya
En 2012, un jeune loup solitaire parcourait la grande ville de Victoria, capitale de la Colombie-Britannique au Canada, puis décidait de traverser à la nage l’océan pour rejoindre un archipel d’îles à deux kilomètres de la terre ferme.
Là-bas, il élut domicile , faisant preuve d'une grande adaptation à son nouveau biotope, changeant complètement de régime alimentaire avec les denrées locales disponibles, soit du phoque, des loutres, les œufs d’oiseaux migrateurs et une alimentation régulière à base de poissons.
Souvent, il hurlait de sa voix profonde et pouvait même être entendu de l’autre côté du détroit, en pleine ville. Peut-être espérait-il qu’un jour, une femelle le rejoigne et qu'il puisse enfin se reproduire. Peut-être exprimait-il son bonheur, ou bien sa solitude. Le peuple des premières nations Songhees ont tenu à protéger ce loup au caractère unique, et le nommèrent Takaya, désignant le loup dans leur langue.
Durant huit années Takaya vécut en bonne santé, puis il fût aperçu trottinant dans les rues de Victoria au mois de Janvier 2020. S’était-il lassé de la solitude? Il fût intercepté, puis tranquillisé, et enfin transféré à une cinquantaine de kilomètres dans la nature sauvage, de manière à lui donner le plus de chances de survie possible. De nouveau, il dut faire preuve d'adaptation et d'apprentissage rapide.
Deux mois plus tard, un chasseur de trophées mettait un point final à la vie trépidante de Takaya. Une balle pour une fourrure accrochée au mur… Une vie pour un plaisir égoïste…Pauvre Takaya.
Nature nous te pleurons. Combien d’animaux sauvages connaissent-ils le même destin? Comment les hommes ont-ils pu en arriver à ce point-là, coupés de toute empathie avec le monde vivant? Pourquoi les gouvernements délivrent-ils encore des permis donnant lieu à ces pratiques de chasse sportive?
D’où nous vient ce besoin de détruire ce qui est beau, sauvage, et qui plus est ne nous menace pas? L’ignorance et les croyances en de vieux mythes sont certainement déjà deux réponses.
La mort de Takaya m’a beaucoup touché, et ainsi est né mon projet: Les Voyages De Takaya.
Ayant passé de nombreux mois proche des sociétés amérindiennes dans l’Ouest Canadien, je suis sensible et respectueux à l’équilibre fragile avec la Nature qu’entretiennent les peuples des premières nations. Mon for intérieur me pousse à guider des personnes dans ce milieu dont nous avons perdu le contact intime, à savoir, le sauvage, l’état brut de la Nature. Avoir conscience que par amour envers la Nature, celle-ci nous aime en retour. Selon moi, elle détient toutes les ressources à notre bien-être.
J'ose rêver au travers de cette démarche. L’esprit de Takaya perdure et accompagne les participants à ressentir leur place au sein de la Nature, tout comme Takaya a su nous le montrer au cours de son chemin de vie.
Ensemble, ré-ensauvageons notre nature.
Lucas